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Lave-vaisselle : on n’arrête pas le progrès !
Lorsque l’on parle de lave-vaisselle, on pense cuisine, restauration bien évidemment ! Faisons un retour en arrière sur la création du lave-vaisselle. Vous vous dites sûrement que c’est une femme à l’origine de tout cela. Presque !
En 1850 Joel Houghton a amélioré une machine, en bois, à manivelle. Elle permettait, grâce à la rotation avec la manivelle, d’asperger de l’eau sur des objets. Il y a donc inséré de la vaisselle. Mais le brevet du premier lave-vaisselle revient à une femme : Joséphine Cochrane, en 1886. « Si personne n’invente le lave-vaisselle, je le ferai moi-même ! » avait-elle dit à l’époque. Les familles étaient nombreuses et c’était une corvée. Le lave-vaisselle qu’elle a inventé était semi-automatique…
Juste avant la guerre, les frères Walkers ont imaginé un lave-vaisselle avec un moteur à gasoil. En 1929, période de crise boursière et pourtant, Miele a innové avec un lave-vaisselle électrique.
Les premiers utilisateurs et donc acheteurs ont été les restaurateurs et les foyers ayant un gros pouvoir d’achat. Ce matériel était relativement encombrant. Au fil du temps, grâce au progrès, il est devenu de plus en plus petit pour être accueilli dans une cuisine familiale. Cet équipement s’est donc petit à petit fait une place au sein de la maison, notamment à partir des années 1960 où il est devenu un bien de consommation dans la vie courante. Au niveau professionnel, les collectivités, les métiers de l’hôtellerie et en particulier de bouche, se sont équipés progressivement. Les modèles pour les particuliers ou les cuisines professionnelles ont évolué. C’est ce que nous allons voir ci-dessous.
Lave-vaisselle frontal vs lave-vaisselle à capot
Le lave-vaisselle frontal ressemble énormément à celui que l’on trouve au sein des foyers aujourd’hui. C’est un bloc fermé avec une ouverture de porte sur le devant. Il y a un système de rotation pour asperger d’eau la vaisselle. La différence réside dans le fait d’avoir des tiroirs avec des emplacements précis pour les verres, les assiettes et casseroles, un panier ou un tiroir pour les couverts, dans le cas d’un lave-vaisselle pour les particuliers. Pour les professionnels, les lave-vaisselles possèdent juste deux grands paniers que l’on peut retirer presque systématiquement de l’équipement. L’un pour les assiettes et couverts et l’autre pour les verres. Ainsi, on pose la vaisselle au fur et à mesure, puis on insère les bacs au moment du lavage. S’ils sont sortis, attention, ils peuvent être très vite lourds. Pour un nombre de couverts (assiettes, verres, couteaux, fourchettes, cuillères) allant jusqu’à 100, il est préférable d’acquérir un lave-vaisselle frontal. Au-delà, c’est-à-dire de 100 à 300 couverts, le lave-vaisselle à capot, comme nous le proposons sur notre boutique en ligne, est fortement conseillé. Son ouverture se fait donc en levant la partie supérieure. Vous y intégrez un panier à la fois.
Pour faire votre choix entre un lave-vaisselle frontal ou à capot, il est important de vous poser plusieurs questions : le nombre de couverts (vaisselle) au quotidien, la place dont vous disposez dans la cuisine professionnelle de votre établissement (collectivité, restaurant, chez vous si vous êtes traiteur). Le nombre dépend bien sûr de l’organisation du repas : séminaire de 30 personnes, de 300 personnes ou réception de mariage…
Comment fonctionne un lave-vaisselle à capot et comment le choisir ?
Le lave-vaisselle à capot professionnel est un équipement qui peut être électronique, mais aussi avec condenseur, dans votre cuisine professionnelle. Dans l’espace-plonge, on jette les déchets dans la poubelle. Il est préférable de faire tremper les couverts (fourchettes, couteaux, cuillères) dans un bac rempli de liquide vaisselle et d’eau. Le lave-vaisselle doté d’un capot dispose d’une entrée et d’une sortie : une entrée pour la vaisselle sale. Vous y posez votre vaisselle sale, grâce à la douchette puissante, on « dérushe », c’est-à-dire que l’on asperge d’eau pour retirer les substances les plus adhérentes. Ensuite, vous faites glisser le bac sous le capot. Vous refermez le capot. Vous appuyez sur le bouton marche. En quelques minutes, le lavage est fait et la vaisselle ressort quasiment sèche.
Pour choisir votre lave-vaisselle à capot, il est important de s’interroger sur plusieurs critères :
- la capacité de lavage nécessaire au quotidien : en une fois, combien de récipients, couverts, ustensiles peut-on mettre ?
- la rapidité : combien de paniers pouvez-vous mettre en une heure ?
- le nombre de programmes pour adapter le cycle à la vaisselle, ainsi gain de temps et économies d’énergie ;
- le nombre de paniers par heure ;
- la puissance du lave-vaisselle. Plus c’est puissant, plus cela consomme. Mais c’est plus rapide.
Les paniers sont généralement livrés avec l’équipement. Préférez, pour les couverts, un panier dans lequel ils seront posés debout puisque ça lave mieux.
Il faut également prêter une attention particulière sur les autres équipements qu’il est peut-être important voire indispensable d’acquérir. Prenons l’exemple d’une pompe de vidange. Certains modèles en ont d’office. Elle sert à évacuer l’eau si l’écoulement ne peut pas se faire naturellement. Regardez-bien dans votre espace de plonge, si vous avez un raccordement spécifique.
Le deuxième élément sur lequel il faut se poser la question est celui de l’adoucisseur. Vous allez donc procéder à une analyse de l’eau qui va déterminer si vous devez installer un adoucisseur, voire dans un cas plus extrême un osmoseur. L’analyse doit être faite par un professionnel, dans un laboratoire. Mais dans un premier temps, au sein de la mairie de votre commune, vous pouvez lire les documents officiels, qui indiquent déjà les analyses faites globalement par les professionnels de l’eau.
Une fois ces informations reçues, vous pouvez chercher le lave-vaisselle à capot professionnel qui vous convient le mieux, qu’il soit électronique, ou à condenseur, par exemple.
